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Bienvenue sur ce site dédié aux appareils de ma collection de radios, téléviseurs et appareils de mesure du siècle dernier. Y figurent aussi quelques pages sur l’activité radioamateur, des réalisations personnelles, des astuces diverses et mes liens favoris.

Très bonne visite !

Les appareils décrits sur ce site sont majoritairement issus de ma collection. Tous ont été restaurés avec la volonté de préserver au mieux leur aspect d’origine. Certains autres matériels présentés ne m'appartiennent pas mais ont été remis en état par mes soins. Dans ce cas mention est faite de leur provenance.


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J’avais onze ans lorsque mon père a malencontreusement fait tomber le poste transistor dans les escaliers. Celui-ci s’est tu à jamais, ce qui lui a valu de finir entre mes mains d’enfant curieux. J’ai découvert alors en l’ouvrant un univers fascinant fait de fils, de bobines, de bâtonnets de couleurs et autres pièces encore, dont j’ignorais l’existence. Mais par quelle magie un son peut-il être transmis à distance pour arriver jusqu’à nos oreilles ? Répondre à cette question a été le début d’une passion toujours vivante aujourd’hui. Peu de temps après, la diffusion sur l’ORTF du film « Si tous les gars du monde » a conforté ma passion naissante.

 « Si tous les gars du monde » : Les matelots du chalutier "Lutèce" tombent malades l’un après l’autre. Le bateau est loin des côtes et la radio est en panne. A partir d'un poste amateur, des appels sont lancés et relayés par plusieurs radioamateurs du monde entier. C'est ainsi que les médicaments salvateurs pourront  parvenir aux malades grâce à cette chaîne de transmission humaine.

Film de Christian Jaque - 1956

J’habitais alors en Provence, dans le charmant village de La-Roque-d’Anthéron. Mais surtout, j’habitais à moins de 150 m de l’atelier du dépanneur radio/télé du village. Après avoir été le questionner sur la faisabilité de ressusciter le transistor martyrisé, je pris l’habitude en sortant de l’école de lui rendre visite pour le regarder officier à cœur ouvert les téléviseurs et radios de l’époque. J’étais toujours admiratif de son savoir-faire. Le temps passant, j’ai essayé à mon tour, avec mes maigres connaissances, de rendre la vie aux postes qu’il m’arrivait de récupérer. Il y a eu au moins autant de casse que de réussite, sinon plus ! Il faut dire que dans les années 70,  pas d'Internet pour répondre à la moindre question et ma littérature technique très limitée n'était pas d'une grande aide. Dommage, j’aurais certainement progressé plus vite.

Mes parents n’avaient aucune objection à cette passion naissante et ont à peine contesté la création de mon premier atelier installé en lieu et place de ce qui fut auparavant une penderie… Une planche comme établi, d’autres comme étagères, quelques boîtes de composants, quelques outils et de vieux postes constituaient le nouveau décor des lieux. J’héritais de temps à autre d’épaves à démonter, ce qui alimentait mon stock de pièces détachées. Lors des cours de technologie en 4e, le professeur m’avait autorisé à construire en classe mon premier ampli push-pull à lampes. Je débarquais ainsi chaque semaine avec une rallonge secteur, mon fer à souder, mes circuits et mes outils. Pas sûr que l’on puisse tenter aujourd’hui pareille expérience au collège... L’ampli une fois terminé fonctionnait correctement mais avec un peu de "ronflette", faute de châssis métallique, J’avais utilisé un coffret en bois, ce qui n’est pas vraiment idéal... Voici pour ces premières années de découverte de l'électronique à lampes.

Ma vie professionnelle s'est finalement orientée vers d'autres horizons que l'électronique, mais tout en restant proche des techniques radio et de télécommunications. A présent retraité, j'ai davantage de temps à consacrer à la restauration de ces matériels d'un autre temps.